Monsieur le Président,
Une nouvelle fois mon attention a été attirée par de nombreux dionysiens sur leurs difficultés croissantes à pouvoir fréquenter la Piscine de Marville gérée par le SIPS dont notre département est partie prenante, qui plus est présidé par mon collègue Emmanuel Constant. Ce n’est pas la première fois que je suis alerté par des habitants qui se plaignent du rétrécissement des plages horaires et de leur impossibilité à pouvoir profiter de cette piscine, tout particulièrement pendant la période estivale, mais aussi durant l’année.
Je partage tout à fait l’analyse qui est faite dans notre Magazine de Mars –avril 2010 quand il écrit dans un article intitulé « ALERTE SUR LE SPORT »,
"Notre département aurait besoin d'un plan de rattrapage en matière d'équipements sportifs. En Seine-Saint-Denis, par manque de piscines,les enfants sachant nager sont moins nombreux qu'ailleurs. Erich Batailly,président du CDOS 93, souligne qu'en Seine Saint-Denis, on compte un équipement sportif pour 600 habitants alors que la moyenne nationale est de 1 pour 200".
Raison de plus pour que ceux existants et relevant de notre responsabilité bénéficient de toute notre attention pour répondre aux attentes des familles et des sportifs.
Comme vous je dénonce, la responsabilité de l’Etat dans l’asphyxie délibérée de nos finances départementales qui limite dangereusement nos capacités à répondre aux besoins des habitants. Mais vous le savez je n’ai pas approuvé les coupes opérées et maintenues dans le budget 2010. Car je persiste à penser que, même contraints, d’autres choix étaient possibles y compris dans le secteur sportif.
Sur la piscine de Marville, dans un courrier en date du 15 mars 2010, j’avais déjà fait part des inquiétudes et du mécontentement de nombreux dionysiens auprès du Président du SIPS. Je m’interrogeais également sur de possibles dysfonctionnements qui pouvaient amplifier les problèmes.
Hélas, je n’ai pas été entendu et j’ai plutôt compris que les craintes étaient infondées : tout allait bien. Mais la perception de la réalité reste identique.
Aussi, Monsieur le Président, je vous demande de bien vouloir organiser, sous votre autorité, une réunion de travail avec Emmanuel Constant pour le SIPS, Azzedine Taïbi Vice président en charge des Sports, des représentants de la Ville de Saint-Denis et moi-même, conseiller général du canton.
Je pense que ce serait la meilleure façon de s’informer mutuellement et de mettre à plat les raisons des difficultés rencontrées. Je suis convaincu que nous bénéficierions aussi du soutien des habitants qui pourraient utilement se mobiliser pour que cet équipement remplisse de nouveau pleinement sa mission à leur service.
Dans cette attente, je vous adresse Monsieur le Président, l’expression de ma cordiale considération.
Bally BAGAYOKO