En 1995, le Parlement Français décidait de faire du 20 novembre la 3 Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant », en référence à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ( CIDE) adoptée le 20 Novembre 1989 par les Nations Unis.
Cette convention a été ratifiée par 191 pays sur 193, sauf la Somalie et les Etats-Unis !
Le sens de ce texte et de cette célébration est de marquer clairement que l’Enfant est un homme ou une femme en devenir qu’il faut protéger car fragile. Mais aussi qu’il a surtout des droits, droit à la Santé, droit à l’Education, droit à la protection : QUEL QUE SOIT L’ENDROIT DU MONDE Où IL EST Né.
Les droits sont nommés, il faut en faire une réalité, partout dans le monde, mais aussi chez nous. Plus de 20 ans après, la réalité est encore cruelle et révoltante.
Dans le monde, un enfant meurt toutes les 3 secondes, 14 millions d’enfants mouraient en 1989 avant leurs 15 ans, 9200 000 20 ans après leurs 15 ans.
Si le taux de mortalité par rougeole, tétanos polio a baissé de presque 90 % en 20 ans, 2 millions d’enfants ont contracté le SIDA et 35 % en meurent avant leurs 10 ans.
4 millions d’enfants meurent encore chaque année avant 5 ans car ils sont mal nourris.
En France, 30 % des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté sont des enfants.
350 000 enfants vivent dans des conditions de logement indécentes ou sont en errance.
Le suicide des jeunes est la deuxième cause de mortalité après les accidents de voiture.
S’il ne fallait qu’une raison de s’indigner, de se révolter et de s’engager, le sort fait encore à ces enfants est sans doute la plus belle raison et la plus urgente.
Promouvoir les droits des enfants, c’est agir pour créer les conditions sociales, économiques et culturelles qui permettront de les traduite en acte au quotidien dans la vie.
Parce que nos enfants, sont notre avenir et qu’il n’y aura pas d’évolution positive de la société sans protection et construction d’une vie meilleure pour notre jeunesse. Je m’y emploie comme citoyen, comme militant et comme élu en charge de l’Enfance et de la Famille au Conseil général de la Seine Saint-Denis.
Mais c’est bien aussi l’affaire de tous et dans les choix que nous aurons à faire dans les mois qui viennent, n’oublions pas les Droits et l’avenir des enfants de France et du monde.
Car cette situation révoltante n’est pas une fatalité, les responsables en sont connus ce sont les mêmes qui nous plongent dans la crise et qui tirent leurs profits de l’injustice et de la misère.
Bally BAGAYOKO